Souvent moins chers à l’achat, les terrains qui présentent un fort dénivelé nécessitent des opérations de gros œuvre dont la complexité technique est susceptible d’impacter, en aval, le coût de construction d’une maison.
Au-delà de son prix de départ, généralement plus abordable – à surface égale – qu’un site sans déclivité apparente, ce type de parcelle présente néanmoins des avantages : il offre, en fonction des modelés topographiques, une vue imprenable sur une vallée, un cours d’eau ou une zone urbaine campée au fond d’une dépression, et constitue, selon la direction du versant sur lequel on se trouve, une protection physique contre les vents opposés. Un relief bien exploité autorise aussi des aménagements paysagers plus.
Maison « semi-enterrée », surélevée ou en gradins
Parmi les trois techniques de construction mises en œuvre sur les terrains en pente, la maison dite « encastrée » ou « semi-enterrée » a l’avantage, par rapport aux autres, de posséder des vertus bioclimatiques : les parties d’habitat intégrées dans le dénivelé protent de l’inertie thermique du sous-sol pour y capter de l’air plus chaud en hiver et de l’air plus frais en été.
En fonction de l’importance du relief et de ses caractéristiques géologiques, les constructeurs privilégient d’autres formes de structures, tantôt une surélévation grâce à un système de pilotis (ou en belvédère), tantôt une édication en gradins (avec des niveaux décalés pour adapter l’architecture de l’ouvrage au prol de la côte).
Ceci dit, il est évident que la nature des travaux à efectuer sur ce type de surface inclinée alourdit le budget par rapport à un projet mené sur un terrain parfaitement plane et sans accidents qui entraîne des interventions de moindre ampleur.